Les pollinisateurs : il n’y a pas que les abeilles, ni que les hôtels à insectes

Par Julien Chauvet, membre de l’association, apiculteur et créateur de biodiversité à la Sté Cheptel


Quand on parle de pollinisation, l’abeille domestique est souvent mise sur un piédestal. Pourtant, elle n’est qu’une espèce parmi des centaines d’autres acteurs essentiels. Bourdons, abeilles sauvages, syrphes, papillons, coléoptères… Tous participent à la pollinisation de nos fleurs, fruits et légumes. Certains sont même plus efficaces que les abeilles sur certaines cultures.

Mais ces pollinisateurs sauvages sont bien plus discrets. Ils ne vivent pas en ruche, ne produisent pas de miel, et leur rôle passe souvent inaperçu. Pourtant, ils sont indispensables à la résilience de la biodiversité.

Face à leur déclin, on voit fleurir partout des hôtels à insectes. S’ils partent d’une bonne intention, ils ne sont souvent que des gestes symboliques, mal conçus ou mal placés, et parfois inutiles voire contre-productifs. La vraie question à se poser est : quels habitats naturels, quelles ressources alimentaires, quel environnement offrons-nous aux pollinisateurs ?

Agir est donc de recréer des écosystèmes fonctionnels : haies champêtres, prairies fleuries locales, corridors écologiques, zones humides… Ce sont ces milieux vivants, durables et cohérents, qui permettent aux pollinisateurs – tous les pollinisateurs – de revenir, s’installer, et jouer leur rôle.

Il est temps de changer de regard : la biodiversité ne se crée pas avec des objets, mais avec des lieux vivants.

Et il est urgent de réapprendre à accueillir la vie ordinaire, celle qui ne fait pas de bruit, mais qui fait tout tenir.

Les pollinisateurs : il n’y a pas que les abeilles, ni que les hôtels à insectes

Par Julien Chauvet, membre de l’association, apiculteur et créateur de biodiversité à la Sté Cheptel


Quand on parle de pollinisation, l’abeille domestique est souvent mise sur un piédestal. Pourtant, elle n’est qu’une espèce parmi des centaines d’autres acteurs essentiels. Bourdons, abeilles sauvages, syrphes, papillons, coléoptères… Tous participent à la pollinisation de nos fleurs, fruits et légumes. Certains sont même plus efficaces que les abeilles sur certaines cultures.

Mais ces pollinisateurs sauvages sont bien plus discrets. Ils ne vivent pas en ruche, ne produisent pas de miel, et leur rôle passe souvent inaperçu. Pourtant, ils sont indispensables à la résilience de la biodiversité.

Face à leur déclin, on voit fleurir partout des hôtels à insectes. S’ils partent d’une bonne intention, ils ne sont souvent que des gestes symboliques, mal conçus ou mal placés, et parfois inutiles voire contre-productifs. La vraie question à se poser est : quels habitats naturels, quelles ressources alimentaires, quel environnement offrons-nous aux pollinisateurs ?

Agir est donc de recréer des écosystèmes fonctionnels : haies champêtres, prairies fleuries locales, corridors écologiques, zones humides… Ce sont ces milieux vivants, durables et cohérents, qui permettent aux pollinisateurs – tous les pollinisateurs – de revenir, s’installer, et jouer leur rôle.

Il est temps de changer de regard : la biodiversité ne se crée pas avec des objets, mais avec des lieux vivants.

Et il est urgent de réapprendre à accueillir la vie ordinaire, celle qui ne fait pas de bruit, mais qui fait tout tenir.