Par Jean Gilbert Aincy, président de l’association, son représentant au Conseil de Développement de la Métropole / CODEV, membre du Groupe Transition
La France refait de la géothermie un vecteur essentiel de sa décarbonation : https://www.notre-environnement.gouv.fr/actualites/breves/article/geothermie-en-france-un-plan-national-pour-atteindre-la-neutralite-carbone
La pays semble redécouvrir les avantages considérables de cette solution après en avoir été leader dans les années 80 suite au choc pétrolier.
Sa « perte d’influence », qui n’a que trop duré, s’explique en particulier par :
• surcoût initial par rapport à d’autres solutions, dont on a sous estimé les défauts (en particulier pour la combustion biomasse, qui a été excessivement soutenue, concernant la pollution de l’air, la tension sur la ressource et sa prétendue neutralité carbone)
• plus grande complexité des projets car ils exigent un regroupement d’un plus grand nombre de compétences
Les membres du Groupe Transition du Codev, dont Oazîs, ont fortement soutenu une relance locale se fondant sur :
1) L’orléanais a un double avantage « concurrentiel » :
• disposer de géothermie profonde, ce qui met à disposition des quantités d’énergie considérables pour les réseaux de chauffage / réfrigération de villes, industries … or cette ressource n’est disponible que sur une partie du territoire
• C’est à Orléans qu’est le siège du Bureau de Recherche Géologique et Minière / BRGM, centre d’expertise de niveau mondial en géothermie
2) Le manque de disponibilité en France (et ailleurs) des compétences multiples nécessaires aux projets constitue, compte tenu de ce qui précède , une opportunité pour créer une formation à Orléans permettant d’y répondre
3) La possibilité de faire de la géothermie un élément de l’attractivité de la Métropole
Nous suivons donc attentivement l’avancée des acteurs institutionnels qui sont saisis du sujet, au niveau de la Métropole et de la Région